- Partir par les airs
- Deux roues ou plus…
- Les trois grues
- Un banquet chinois
- L’ordre règne mais…
- Longévité
- Gens de Chine
- Moto moto
J’ai toujours aimé les visas…
Pour moi, ce sera la Chine…
Et arrive le moment où assis dans l’avion, on va partir, loin…
Je suis à une fenêtre gauche de l’avion, donc je voyage ‘posh’, « Port Out Starboard Home », ce qui signifie « bâbord aller, tribord retour », c’était la bonne manière d’aller en Chine du temps des paquebots, pour toujours voir de sa cabine la côte qui défile, moins monotone que la mer…
Nul doute qu’aujourd’hui les voyageurs à tribord auront un paysage aussi intéressant…
C’est Patrick Deville qui décrit cette jeunesse « posh », privilégiée et insouciante, dans son roman « Peste et choléra » consacré à Alexandre Yersin, disciple de Pasteur, découvreur du virus de la peste (yersinia pestis), personnage singulier qui ne tenait pas en place, » Ce n’est pas une vie que de ne pas bouger. » déclare-t-il . (Magnifique biographie, exacte scientifiquement, où Deville se joue de la chronologie, fait vivre l’épopée des Pasteuriens et pointe certains travers d’aujourd’hui.)
Mais alors que Yersin mettra dix jours d’avion pour rejoindre l’Asie, en 1939, c’est une dizaine d’heures qu’il faut aujourd’hui pour aller de Paris à Shanghaï, d’une traite.
Très vite on survole la côte belge (?) allemande (?) le Danemark, puis ce sont les îles scandinaves découpées…
Drôle d’itinéraire qui nous fait survoler la banquise, puis la Russie continentale, alors que déjà la nuit est tombée… Partis à midi, nous serons à 5 heures du matin à Shanghaï.
Je ne me lasse pas d’admirer les nuages, les constructions humaines, j’ai cru apercevoir -en Sibérie- un petit village faiblement éclairé, j’ai frissonné, un ami disait qu’il neige à Moscou actuellement…
Puis le jour s’est levé, on a plongé dans les nuages et très vite on est arrivés…
Pour finir, je me suis remis à l’endroit pour être dans le même sens que ceux que j’aime, qui sont restés à l’autre bout du monde…
Ni-ho ma?!!!!!!!
c’est génial ton voyage!
Moi, depuis toute petite j’avais toujours rêvé d’aller en Chine, je lisais du Pearl buck en imaginant les nuages de grillons dévorer tout sur leur passage…. C’était le rêve de ma vie, avec ma sœur Dom aussi, c’était notre truc: le bon pour un voyage en Chine!
J’ai même fait des tableaux par rapport à ça !
Bref en 1994, once upon a Time in China, c’est arrivé pour nous et on a fait notre voyage en Chine, je travaillais à Hong Kong et on est parti de là pour tout un periple en bougeant tout le temps, c’était fabuleux.
Pince moi je rêve!
Beijin, Shanghai, hangsu sudju, nanjin,xian, shaolin,guanzhou, Macao, Hk….bon cette fois c’est ton voyage en Chine, la classe.
Je ne te bassine plus avec mes souvenirs, je te souhaite de ne pas te pincer trop fort quand même.
J’espère que tu va faire du vélo et que tu vas jouer de la sonnette!
Quelle bonne idée ce journal de bord.
Bybye!
Merci Suzy !
Se mettre à l’endroit, ou se remettre à l’envers. Le yoga permet d’éluder la question.
Il y avait ce citoyen italien qui, peu à peu au fait des progrès scientifiques, craignait par dessus tout celui qui avait déterminé avec précision la vitesse de rotation de la terre. Quand on prend l’avion, on y échappe en quelque sorte. Ce citoyen sachant qu’en Italie il se déplaçait lui-même à plus de 600km/h, s’accrochait à tout objet apparemment stable et même marchait incliné dans les rues. Comme les jours de grand vent.
Nota: mon fond d’écran de PC est le plan de Pékin en 1860. As-tu besoin de renseignements ?
Un autre italien, Piero Manzoni, n’élude pas, quand il expose son « socle du monde« … Depuis peu ça me parle encore plus…
Et pour ma part, je suis à Hangzhou ! A 250 km de Shanghaï … Mais merci de la proposition !