- Départ pour la Sicile
- Zio Fe’
- Le pilleur de fontaine
- Le temple de Ségeste
- I freni sono consumate
Ce lundi matin, vers 11h, en sortant de la petite ville de Sciacca, voilà t-y pas que la pédale de frein, qui était déjà un peu molle, répond bizarrement… Je tente un freinage sec, et là dans un si bémol suraigu, ça freine n’importe comment, que d’un seul côté.
Bon.
Ne pas repenser à la veille, où nous fîmes moults démarrages en côte, créneaux dans des rues en pente, épingles à cheveux… Toujours regarder vers l’avant !
Donc on est retournés piano piano dans la ville, et on trouve un garage. Quand on cherche, d’ailleurs, en Italie, on voit des garages partout…
Et même une vague entrée de maison où 5 potes réparent un scooter… Se retrouver entre potes étant bien sûr plus important que la réparation elle même:
Ce garage là est en sous sol, en bas d’une bonne rampe bien raide suivie d’un virage sec. Le garagiste nous demande de ne pas faire de manières, mais de faire descendre les enfants de la voiture. Alexandra dit qu’elle a 9 ans et descend aussi. La goutte de sueur à la tempe, la main droite sur le frein à main… Bon ça passe finalement.
La voiture passe sur l’élévateur, et le garagiste nous appelle… Le verdict tombe : « I freni sono consumate »
Effectivement… Il reste 1mm de plaquette là où un frein neuf fait 1cm.
Miracle: le garagiste a les pièces, allez déjeuner, je m’en occupe.
Au retour, il m’embarque essayer les freins tous neufs. On roule un peu… Il a l’air soucieux… Il fait tss, tss… Il freine… Tss, tss… Retour au garage.
Le verdict tombe : « I freni sono consumate ». C’est la pompe des freins qu’il fait changer.
Miracle: le garagiste a les pièces, allez vous promener, je m’en occupe.
Au retour, il nous dit que le tuyau caoutchouc d’arrivée d’essence était fendillé, faisant goutter l’essence dans le moteur. Il renifle, montre son nez, et là on se fait carrément engueuler.
Ne pas repenser au voyage aller en ferry, où l’essence se déverse dans la cale… Toujours regarder vers l’avant !
Miracle: le garagiste a les pièces, etc…
Vers 18h, nous repartons, avec des plaquettes et une pompe de frein neuves, un nouveau filtre à air, la vidange faite, un nouveau tuyau pour l’essence… Il avait tout ! Et ce pour un prix sans doute trois fois inférieur à un garage français… Qui nous aurait fait attendrue que les pièces arrivent… Vu que tout est à flux tendu aujourd’hui…
Bref, un jour de chance…
Au final, c’est peut être le garagiste qui est le plus content… J’aimerais bien lire l’article qu’il a dû faire sur son blog !
Garage bio, si l’on veut bien élargir le débat..soit médecin des victimes des méfaits de l’époque.